Nouveau départ

Publié le par Victoria Bellingford

Nouveau départ

Cher Journal,

Aujourd'hui nous sommes le 31 Juillet 2015, et demain est un nouveau départ. Août sera l'occasion de repartir sur de bonnes bases, de remettre les compteurs à zéro, d'enfin vivre pour soi maintenant que je suis libre et sans petit copain pour m'empêcher d'aller au bout de mes objectifs.

Alors aujourd'hui je veux vous faire part de mes attentes, de mes motivations et mes objectifs. Je partagerai mon évolution au fil du mois, et bien après.

Je tiens à souligner avant tout, que je ne suis pas pro-ana, mais que j'aime la minceur et le culte du corps. Je ne cherche pas à vous inciter à faire comme moi, cela me regarde car c'est mon corps, mon histoire et chacune est différente. Aussi, je ne cherche pas à me détruire la santé ni à me mettre en danger. Les personnes qui ne sont pas d'accord avec ce que je publie peuvent s'abstenir de tout commentaire, merci.

Donc déjà, définissons les choses telles quelles sont:

Ma taille 166cm.

Mon poids le plus haut: 63kg

Mon poids le plus bas: 48kg

Mon poids actuel: 51kg

Je n'ai jamais été vraiment très grosse, ni très maigre. J'ai toujours eu un poids à peu près normal, autour des 54kg mais je trouve que c'est trop.

Le poids idéal que je voudrais atteindre et garder est 48 ou 47kg.

Je ne me suis jamais mise au "régime", du moins pas plus d'une semaine de temps à autre. Pourquoi pas plus? Tout simplement parce que je n'y arrive pas !

Alors beaucoup vont penser que je ne suis pas courageuse, qu'avec un peu plus de volonté j'aurais pu y arriver... Oui peut être, mais non. Parce que le mot '"régime" moi, je le déteste. C'est même pire que ça, je lui crache à la gueule, je le tue, je le brule et je l'enterre. Le "régime", qu'il se cache sous le nom de "Dukan", "WW", ou encore "Paléo"...est une absurdité totale !

Mais pourquoi tant de haine ?! Parce que je suis une fille normale, qui comme tout le monde aime manger, je suis gourmande, j'aime les bonnes choses, j'aime me faire plaisir. Et le meilleur synonyme du mot "régime" est "privation". Dès lors qu'on parle de régime, on installe, plus ou moins explicitement, le concept de privation. Et ça, c'est quelque chose qui m'est impossible. Demandez moi n'importe quoi sauf me dire que je dois me priver. Même si c'est sur un aliment que je n'aime pas forcément.

Que se passe-t-il dans ma tête si on me dit privation ? Déjà, si on m'interdit de manger du chocolat, alors que j'aime ça, automatiquement je vais y penser deux fois plus, je j'en aurais encore plus envie. Donc tôt ou tard, même avec toute la volonté du monde je craquerais et j'en mangerais des tonnes ! (Si vous vous reconnaissez, n'hésitez pas à me le dire en commentaire ;) ) Et c'est exactement le même mécanisme avec n'importe quel autre aliment, du fromage, des féculents, ou même un fruit ou un légume. Si j'en ai pas le droit, j'en ai envie. C'est comme quand on est petit, vous ne vous souvenez pas avoir été attiré par tout ce qu'on vous interdisait de faire à l'école ?

Et j'ai finit par comprendre qu'a force de me priver, de me restreindre, de compter les calories, de manger un peu de ceci, pas trop de cela... je me faisais un mal fou, et je n'avais plus que ça dans la tête, ça me "bouffais" et c'est là que mes tca sont apparus et que j'ai vécu un véritable enfer, emprisonnée dans un putin de cercle vicieux.

Mais bien sûr, j'ai mis du temps avant de m'en rendre compte. Ca ne m'est pas venu du jour au lendemain.

En fait, je sais plus trop comment j'ai compris tout ça. Ce que je sais c'est que j'ai trouvé ce qui me convient à moi, et ce qui me permet de ne plus me prendre la tête avec la bouffe et de perdre du poids durablement.

Tout à commencé en première année de fac. J'en avais tellement marre de me forcer à faire des tonnes de sport, à manger des trucs qui ne me faisaient pas forcément envie et à finir par craquer chez moi en me faisant des crises interminables en cachette. J'en pouvais plus de ce mode de vie, non c'était même pas une vie.

Et je suis tombée sur les travaux du Dr Zermati. J'ai lu le blog de Caroline :http://www.penseesbycaro.fr/ où elle parle de son expérience et de sa rencontre avec ce magicien de la minceur. En lisant tout ça, je sentais que ça me parlait, que la vérité se trouvait là, sous mes yeux. En gros, le "truc" consiste à manger ce qu'on veut, mais uniquement quand on à un réel besoin physiologique de s'alimenter. C'est tout. (J'y reviendrais dans un autre post, où je vous expliquerais tout ça plus en détails). Alors j'ai essayé, j'ai mis fin aux régimes et aux restrictions que je m'imposais, et j'ai essayé (peut être pour la première fois de ma vie, d'écouter mon corps plutôt que ma tête). Vu que j'étais à la fac, c'était pas trop dur puisque que je pouvais sauter des repas comme je voulais. Et au bout de quelques jours, je me suis vraiment aperçue que je n'avais quasiment jamais besoin de manger, mon corps ne réclamait presque pas de nourriture. Et miracle, je mincissais sans rien faire, en mangeant des kinder bueno et tout ce que je voulais.

Un miracle ? Presque.

J'étais hyper contente, plus en forme, mieux dans ma peau. J'avais atteint l'été dernier 48kg et j'en était ravie ! Sauf que l'ennui, le stress, les gens et les tca m'ont rattrapés, et m'ont fait reprendre du poids. Les gens (débiles et peut être jaloux aussi) n'avaient rien de mieux à faire que de m'embêter à me dire que je suis trop maigre, que je ressemble à une anorexique, ils avaient plein de soupçons et ça me soulait vraiment. Même les médecins, les kinés, les ostéos, me disaient que je devais grossir parce que j'étais trop maigre. Trop maigre ? Mais au nom de quoi? Par rapport à quoi? à qui? Pour moi ça ne voulait rien dire. Je me sentais bien dans mon corps comme ça, c'est tout ce qui importait. Ok, peser à peine 48kg c'est pas énorme, ok avoir ses côtes un peu saillantes ça fait vite anorexique, mais jamais, jamais je ne me suis privée de manger quand j'avais faim.

A cause de tout ça, je ne parvenais plus à respecter mes sensations alimentaires et donc j'ai regrossi cet hiver. J'étais mal. Très mal.

Puis je me suis dit que j'en avais marre, marre de faire plaisir aux autres au détriment de mon propre bien être. Je voulais redevenir cette fille pétillante et pleine d'énergie que j'étais. Dons au fur et à mesure, et repris le sport et j'ai réessayer de ne manger qu'à ma faim, mais c'était beaucoup plus dur et ça m'a pris plus de temps.

Aujourd'hui donc, je me sens prête à recommencer. J'ai hâte de retrouver un poids et un corps dans lequel je me sens bien, et je n'ai pas peur de dire ce que je pense si on vient m'embêter avec ça. Si ça plaît tant mieux, si ça ne plaît pas, c'est pareil.

Alors voilà, ce mois d'Aout c'est un nouveau départ et je compte bien faire les choses pour moi.

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